Publié dans Editorial

De la mauvaise foi !

Publié le jeudi, 12 mars 2020 Écrit par 
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Soyons honnêtes ! Les acteurs politiques malagasy, hommes et femmes confondus, notamment  ceux ou celles évoluant dans la sphère de l’opposition, manquent cruellement du sens de l’honnêteté, entendre intellectuelle. L’éthique politique leur fait défaut. Sous d’autres cieux où la démocratie joue pleinement son rôle de moteur du changement et de stabilisateur du pays, l’opposition en tant que force de la contrebalance contribue à  l’équilibre du pouvoir. Dans un pays comme le nôtre, les acteurs de l’opposition agissent en véritables déstabilisateurs sinon en authentiques destructeurs. Ils sapent la démocratie à la base et créent des foyers de tension ici et là. De par leur comportement, ils font preuve de la mauvaise foi ! Une absence complète d’un code de conduite politique indigne d’anciens Chefs d’Etat et d’éventuels hauts responsables du pays. Des gestes et actes qui désorientent l’opinion. Les simples citoyens perdent le Nord et s’inquiètent de l’avenir de la Nation.
Des candidats échouant à l’élection présidentielle de 2018 ainsi que des élus parlementaires des formations politiques  des deux anciens régimes TIM et HVM réclament ou exigent, c’est selon, qu’on annule tous les votes d’à partir de 2018 et par la suite qu’on passe à de nouvelles élections sur la base d’une nouvelle liste électorale. Soyons honnêtes et sérieux !
Tout était parti de la controversée déclaration du vice-président de la CENI Rakotonarivo Thierry  selon laquelle il existe de « graves anomalies » dans la liste électorale mise à l’usage des électeurs. A qui la faute ?
Pour un esprit obtus et irresponsable, la faute incombe toujours aux « autres ». Néanmoins, si les états-majors politiques, surtout ceux de l’opposition, ont pris la peine de vérifier ou contrôler la liste électorale au bureau du Fokontany, un acte que la CENI recommanda à plusieurs reprises aux dirigeants politiques de le faire, les anomalies ont pu être détectées en temps opportun. Le TIM et le HVM et bien d’autres formations se sentant victimes n’ont qu’à mordre le petit doigt. Et s’ils considèrent que les élections à partir de 2018 sont nulles et non avenues, ils doivent en premier lieu démissionner de leurs postes, s’ils sont honnêtes envers eux-mêmes.
Au Sénat, le dernier rempart du HVM, les sénateurs font montre d’une mauvaise foi et d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Ils cherchent la petite bête, tout juste pour retarder le processus de régularisation  relatif à la ratification des 9 ordonnances prises par le Chef de l’Etat et cela dans un cadre purement légal et … constitutionnel. Tellement idiots et inconséquents qu’ils arrivent jusqu’à bloquer l’ordonnance relative au recouvrement des avoirs illicites inscrit dans le projet de loi n° 2/2020. Conséquence immédiate, les sénateurs se trouvent nez-à-nez face à l’armada des instances en charge de la traque de la corruption telles  que le Conseil supérieur de l’intégrité (CIS), le Bureau anti-corruption (BIANCO), le Service des renseignements financiers et le Pôle anti-corruption (PAC). Chose que Rakotovao et autres n’ont pas prévue. Dénués du bon sens, ils se font piéger par leur propre ineptie. Au banc des accusés, les sénateurs HVM auront fort à faire pour se disculper.
De toute manière, quoi qu’il en soit de leur mauvaise foi, TIM et HVM ne pourront pas prendre en otage la vie et les intérêts supérieurs de tous les Malagasy.
Ndrianaivo


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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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